Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Seck, septième khalife
Féru de sciences islamiques, les Ulémas du pays reconnaissent qu’il est l’un des plus grands spécialistes de l’enseignement du saint Coran selon la méthode traditionnelle. Il a tenu pendant quarante ans le dara de Kaolack, ville où il représentait, en compagnie de son frère Serigne Makhtar Seck, les khalifes de Thiénaba. Il a placé son magistère sous le signe de la bonne entente avec les autres centres religieux du pays.
Serigne Ousseynou Khar Seck, sixième khalife
Serigne Ousseynou Khar Seck a ouvert l’arrivée à la tête de la confrérie de la famille d’Ibra Penda, second fils d’Amary NDack. Il a entrepris la restauration de la maison d’Amary NDack et son magistère se distingue par l’excellence de ses relations avec Touba et Tivaouane.
Il a laissé à l’histoire l’exemple d’un homme humble, passionné de Dieu, d’un bâtisseur et d’un apôtre de la paix. A son rappel à Dieu en 2009, il fut remplacé par Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Seck.
Serigne Ousseynou Khoudia SECK, cinquième khalife
Au rappel à Dieu de Serigne Mouhamadou Ly Seck, quatrième khalife,Il fut remplacé, à sa mort, en 1992, par Serigne Ousseynou Khoudia. De lui, l’histoire retiendra qu’il est l’initiateur de la restauration de la Belle Mosquée. Il fut rappelé à Dieu en 1999.
Serigne Mouhamadou Ly Seck, quatrième khalife
Serigne Mouhamadou LY Seck qui a pris le flambeau après lui était déjà très âgé. Aussi n’a-t-il régné que 4 courtes années. Son avènement correspond par ailleurs à l’arrivée de la famille de Madické, fils cadet de Amary NDack à la tête de la confrérie.
Serigne Alpha Mamadou SECK, troisième khalife
A son rappel à Dieu en 1973, l’héritage d’Amary NDack échut à Serigne Alpha Mouhamadou Seck, le recteur de dara. Son père Momar Talla l’avait installé de son vivant à Thiénaba Kajoor dont il avait fait le centre de formation de la confrérie. C’est pourquoi Serigne Alpha est peu ou prou le maître de la quasi-totalité de ses frères et des grands cadres de la confrérie. Son rappel à Dieu en 1988 a ouvert l’ère des géronto-marabouts.
Serigne Ibrahima SECK, deuxième khalife
A sa mort, en 1946, l’héritage d’Amary NDack fut perpétué par Serigne Ibrahima Seck. Homme de Dieu pétri de baatin, charismatique, autoritaire et généreux tout à la fois. Bâtisseur infatigable il a entamé le processus d’urbanisation et de modernisation de Thiénaba. Serigne Ibrahima était un leader global, un khalife absolu. De cet homme multidimensionnel nous faisons le choix de traiter la diplomatie qui s’est déclinée, vingt-sept ans durant, sur deux registres opposés : une relation toute de méfiance avec le pouvoir politique et l’investissement personnel pour la permanence et l’excellence des échanges entre confréries.
Serigne Ibrahima a investi son temps et son énergie à cela, avant d’être rappelé à Dieu un an après la visite de Kaolack, en 1973. De lui, l’histoire retiendra la relation tumultueuse avec Senghor, son opposition catégorique au code de la famille et l’excellence de ses relations avec l’ensemble des confréries du Sénégal.
Serigne Momar TallaSECK ou l’architecte de la confrérie (père de l’actuel khalife)
Le premier Khalife est Serigne Momar Talla Seck (1899-1946). C’est lui qui est le contemporain des autres fondateurs de confréries. Véritable architecte de la confrérie, il a fondé Thiénaba Gossas, restauré Thiénaba Kajoor d’où était parti son père à l’appel du jihad et fait construire en 1808 l’une des toutes premières mosquées en dur du pays. Il a doté le centre religieux de Thiénaba des attributs matériels d’un lieu saint en construisant la Grande Mosquée et le mausolée du fondateur.
